Textes inspirants
- docpchay
- 14 oct. 2023
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 janv.
Carpe Diem - Walt Whitman
Ne laisse pas le jour finir sans avoir grandi un peu,
Sans être heureux, sans avoir atteint tes rêves.
Ne te laisse pas vaincre par la déception.
Ne laisse personne t’enlever le droit de parler, c’est presque un devoir.
N’abandonne pas le désir de faire de ta vie quelque chose de spécial.
Crois bien que les mots et la poésie peuvent changer le monde.
Quoi qu’il advienne, notre être profond reste intact,
Nous sommes pleinement des êtres de passion.
La vie est désert et oasis.
Nous tombons, nous avons mal, nous apprenons, nous sommes les acteurs de notre histoire,
En dépit des vents contraires, ce travail puissant continue,
Tu peux en écrire une strophe.
Ne cesse jamais de rêver, parce que dans son rêve, l’homme est libre
Ne t’abandonne pas à la pire des fautes, le silence.
La plupart des hommes vivent dans le silence. Echappe-toi !
Apprécie la beauté des choses simples.
Tu peux écrire des poèmes sur des choses simples
Mais on ne peut voguer contre soi-même
Cela fait de la vie un enfer.
Aime la peur qui te fait aller de l’avant
Vis intensément, sans médiocrité
N’oublie pas que tu es le futur et aborde cette tâche avec fierté, sans crainte,
Apprends de ceux qui peuvent t’instruire
Ne laisse pas la vie s’écouler sans vivre cela.
Lâcher prise - Michel Poulaert " Sources d'optimisme"
Lâcher prise, ce n’est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un d’autre.
Lâcher prise, ce n’est pas couper les liens mais prendre conscience qu’il ne doit pas y avoir contrôle d’autrui.
Lâcher prise, ce n’est pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.
Lâcher prise, c’est reconnaître ses limites, c’est-à-dire que le résultat final n’est pas entre ses mains.
Lâcher prise, ce n’est pas blâmer ou vouloir changer autrui, mais donner le meilleur de soi-même.
Lâcher prise, ce n’est pas prendre soin des autres mais se sentir concerné par eux.
Lâcher prise, ce n’est pas « assister » mais encourager.
Lâcher prise, ce n’est pas juger, mais accorder à autrui le droit d’Etre avec toutes ses imperfections comme champ d’expériences.
Lâcher prise, ce n’est pas s’occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin, source d’éveil.
Lâcher prise, ce n’est pas materner les autres mais leur permettre d’affronter la réalité.
Lâcher prise, ce n’est pas rejeter, c’est au contraire accepter.
Lâcher prise, ce n’est pas harceler, sermonner ou gronder, mais tenter de déceler ses propres faiblesses et s’en défaire.
Lâcher prise, ce n’est pas adapter les choses à ses propres désirs, mais prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier sans oublier de s’aider soi-même.
Lâcher prise, ce n’est pas critiquer ou corriger autrui, mais s’efforcer de devenir ce que l’on rêve de devenir.
Lâcher prise, ce n’est pas regretter le passé, mais vivre et grandir pour l’avenir dans l’ici et maintenant.
Lâcher prise c’est craindre de moins en moins pour aimer de plus en plus.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai - Charlie Chaplin
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai compris qu'en toutes circonstances,
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
N’étaient rien d'autre qu'un signal
Lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J'ai cessé de vouloir une vie différente
Et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive
Contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai commencé à percevoir l'abus
Dans le fait de forcer une situation ou une personne,
Dans le seul but d'obtenir ce que je veux,
Sachant très bien que ni la personne ni moi-même
Ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment...
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... l'Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé d'avoir peur du temps libre
Et j'ai arrêté de faire de grands plans,
J’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime
Quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
Et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j'ai découvert ... l'Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de revivre le passé
Et de me préoccuper de l'avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent,
Là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s'appelle... la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
Elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c'est... le Savoir vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.
Du chaos naissent les étoiles.
Extrait de "Véronika décide de mourir" - Paulo Coelho
« – C’est grave d’être différent ?
– C’est grave de s’obliger à ressembler à tout le monde : cela provoque des névroses, des psychoses, des paranoïas. C’est grave parce que c’est forcer la nature et aller à l’encontre des lois de Dieu, qui, dans tous les bois et toutes les forêts du monde, n’a pas créé une seule feuille identique à une autre. »
« – Tu vois ce que je porte autour du cou ?
– Une cravate.
– C’est cela. Ta réponse est la réponse logique, cohérente, d’une personne normale : une cravate ! Mais un fou dirait que c’est un morceau d’étoffe de couleur, ridicule, inutile, accroché d’une manière compliquée, qui finit par rendre difficile la respiration et par gêner les mouvements de la tête. Si je suis distrait en passant près d’un ventilateur, je peux mourir étranglé par ce bout de tissu.
" Si un fou me demandait à quoi sert une cravate, je devrais répondre : absolument à rien. Pas même d’ornement, parce que de nos jours, elle est devenue un symbole d’aliénation, de pouvoir, ou le signe d’une attitude réservée. La seule utilité réelle de la cravate, c’est qu’on la retire, sitôt rentré chez soi, pour se donner l’impression d’être libéré de quelque chose, mais on ne sait même pas de quoi.
" Cette sensation de soulagement justifie-t-elle l’existence de la cravate ? Non. Néanmoins, si je demandais ce que je porte autour du cou à un fou et à une personne normale, celui qui répondrait : "une cravate" serait considéré comme sain. Ce qui importe, ce n’est pas celui qui donne une bonne réponse, mais celui qui a raison. »
Sommes-nous déjà à moitié " cuits " ? - Olivier Clerc
Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans la quelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s'extraire de la marmite. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte ".
Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20,30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens. AU NOM DU PROGRES et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies. Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES. Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux -Serf-Veaux :O) - qui n'arrivent plus à faire la part des choses... Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fos, c'était pour demain. Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI. Alors, si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.
CONTE DU COLIBRI - Conté par Claire Dumesnil
Cela se passe dans la forêt amazonienne. Dans cette forêt, l’on voit des arbres à perte de vue, mais en regardant un peu mieux, on aperçoit un arbre plus grand et plus haut que tous les autres.
Cet arbre, il a des branches qui disent : " Venez à moi, peuple des oiseaux ! Venez à moi, je vous accueille ".
Et tout ce petit monde piaille, joue, discute … vie en harmonie.
Mais un jour, arrive un grand malheur, l’arbre prend feu, les oiseaux impuissants s’élèvent dans le ciel contemplant leur arbre partir en fumée.
A travers la fumée, ils distinguent un petit oiseau qui va à la rivière prendre une goutte d’eau dans son bec et la déposer sur l’arbre. Il retourne à la rivière prendre une goutte d’eau dans son bec et la jette sur l’arbre et retourne encore à la rivière inlassablement, prend une goutte d’eau dans son bec et la dépose sur l’arbre.
Et ce petit oiseau, c’est colibri. Vous savez, ce petit oiseau multicolore avec un long bec pour sucer le nectar des fleurs.
" Mais colibri, que fais-tu ? Viens ! Cela ne sert à rien, viens rejoins-nous ! "
" Je fais ma part, je fais ma part, je fais ma part de travail pour éteindre le feu ! "
" Et vous aussi, vous aussi venez faire votre part, faire votre part ! Votre part de travail pour éteindre le feu. "
Les oiseaux se regardent, perplexes. Et dans un même élan, ils s’élancent vers la rivière, prennent une goutte d’eau dans leur bec et la déposent sur l’arbre, puis retournent à la rivière prendre une goutte d’eau dans leur bec et la jettent sur l’arbre et retourne encore à la rivière, inlassablement prennent une goutte d’eau dans leur bec et la déposent sur l’arbre.
Et ces millions de gouttes d’eau forment une pluie si fine et si dense que le feu finit par s’éteindre.
Depuis ce jour, l’arbre reverdi, l’harmonie est revenue en son sein et chacun a gardé en mémoire qu’il doit faire sa part.
La Voie du Guerrier Pacifique - Dan Millmann
Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d’apprécier avec moins.
Prendre conscience de son bruit mental.
Il n’y a pas de moments ordinaires.
Mieux vaut commettre une erreur avec toute la force de son être que d’éviter soigneusement les erreurs avec un esprit tremblant.
Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas de se battre contre l’ancien.
La mort n’est pas triste, ce qui est triste, c’est que les gens ne vivent pas vraiment.

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